Dans les villages où ont eu lieu les formations, des comités locaux ont vu le jour, ce qui crée une synergie très positive. Nous pouvons voir leur transformation tant dans le domaine agricole que social.
Au niveau de la qualité de vie des participants et participantes aux cours, les principes Jéthro commencent également à porter du fruit. L’augmentation du rendement des cultures et la possibilité d’amener les cultures à maturité, même en temps de pénuries pluviométriques, réduisent l’insécurité alimentaire et la précarité de bon nombre de familles.
Par les résultats obtenus et le potentiel que représentent les concepts Jéthro, le métier de cultivateur est revalorisé. Les cultivateurs reprennent confiance en eux et les jeunes choisissent davantage de rester au village plutôt que de chercher à gagner leur vie en ville. L’exode rural est ainsi freiné.
A l’issue de la formation, chacun reçoit, contre rétribution financière, les outils leur permettant de mettre en pratique leurs connaissances. Ces outils sont fabriqués en grande partie par des artisans locaux.
En devenant « cultivateurs-éleveurs », ces paysans pourront tirer profit du fumier de leurs bovins pour engraisser les champs. Les résultats sont fabuleux et bien souvent les récoltes sont multipliées par deux ou trois. Ils remplacent ainsi avantageusement les engrais chimiques, ruineux pour les paysans qui détruisent leurs terres.
La formation de base est dispensée depuis 22 ans à raison de 90 à 130 participants par an. 80% des participants ont pu démarrer un élevage bovin.
Laissons le mot de la fin à deux participants
Mme Hélène Ilboudo, 4 enfants
M. Sylvain Nana